Hommage à Jacqueline de Romilly
Jacqueline de Romilly est décédée ce 18 décembre. Une femme extraordinaire, une lumière anti-médiocrité et une barrière contre les nouveaux barbares.
» Apprendre à penser, à réfléchir, à être précis, à peser les termes de son discours, à échanger les concepts, à écouter l’autre, c’est être capable de dialoguer, c’est le seul moyen d’endiguer la violence effrayante qui monte autour de nous. La parole est le rempart contre la bestialité. Quand on ne sait pas, quand on ne peut pas s’exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes de nos jours, quand la parole n’est pas suffisante pour être entendue, pas assez élaborée parce que la pensée est confuse et embrouillée, il ne reste que les poings, les coups, la violence fruste, stupide, aveugle. Et c’est ce qui menace d’engloutir notre idéal occidental et humaniste. »
propos recueillis par Liliane Dehwasse Le Point 2007
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Jacqueline de Romilly participait aussi à l’Elan nouveau
Ronis, l’irréel dans le réel
J’aime beaucoup les photographes du 20e siècle, vous savez ceux qui n’avaient pas encore de couleurs, de téléobjectifs démentiels, de carte SD à 10000 photos de mémoire, d’écran pour vérifier la qualité de leur instantané instantanément ; enfin, les photographes d’avant avec cuves, planches contact et tirage salle de bains.
Parmi eux, il y a mon favori (avec Cartier-Bresson) Willy Ronis. Photographe du réel, ce dernier apporte sur nombreuses de ses photos une touche d’irréel, d’ailleurs, de… allez, j’ose, de mondes parallèles aux significations multiples. A vous d’imaginer, semble t-il nous dire.
Un beau cadeau de Noël .
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Victoire des signes
J’ai découvert sur la chaîne Mezzo ce ballet de Carolyn Carlson. Ce ballet est le fruit de la rencontre entre la chorégraphe, le peintre Olivier Debré, qui a conçu les décors et les costumes, le compositeur René Aubry qui en conçu la musique. Opéra Bastille.
Un enchantement.